
Lectures estivales


Le contenu :
- Le coeur par effraction, un roman léger mais pas bête de l'auteur écossais James Meek. Quand un frère et une soeur, une rock star égocentrique et puérile et une scientifique spécialisée dans le paludisme aussi brillante et apparemment droite que son frère est inconstant, se retrouvent pris dans les affres de la morale... Cela donne Le coeur par effraction, une singulière satire sur nos vices contemporains, portée par un rythme étonnant et une efficacité furieuse de page-turner.
- L'anthropologie n'est pas un sport dangereux de Nigel Barley : contrairement à ce que son titre laisse présupposer, on est moins dans l'essai anthropologique que dans les souvenirs de voyage de son auteur en Indonésie. Le livre est furieusement drôle, rempli d'anecdotes truculentes qui dépassent la fiction et affiche une honnêteté aussi rare qu'appréciable.
- Chronique d'un meurtre annoncé, excellent petit reportage politique de David Vann originellement paru dans le New Yorker, qui nous fait découvrir les coulisses de la corruption au Guatemala.
Ces lectures sont accompagnées de thé Cape & Cape, de bonbons qui remplacent la sucette d'origine et d'une carte postale fleurie
Le joli contenu :
Le coeur par effraction (Ed. Points) + L'anthropologie n'est pas un sport dangereux (Ed. Payot & Rivages) + Chronique d'un meurtre annoncé (Ed. Allia) + thé + carte postale
Ces lectures estivales ont été envoyées dans le cadre de l'abonnement Gros Lecteur en juillet-août 2015